La Fédération vaudoise des entrepreneurs reçoit ses homologues français

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Une délégation des métiers du bâtiment et des travaux publics de la Région Bourgogne-Franche-Comté a été l’invitée pendant deux jours, les 23 et 24 septembre 2020, de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.

Depuis quelque dix années, les constructeurs de chaque côté de la frontière entre Vaud et départements français limitrophes cultivent des rapports de bon voisinage. A l’occasion des visites qu’ils se rendent mutuellement, les échanges sont particulièrement instructifs et porteurs de projets. Dernière visite en date, les 23 et 24 septembre 2020, à Tolochenaz, sur le site de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.

Après une visite de l’École de la construction dans l’après-midi de la première journée, les professionnels français ont eu le loisir, aujourd’hui, de découvrir le site de l’EPFL, le Musée olympique, la cité médiévale lausannoise ainsi que le parlement vaudois, cette dernière visite guidée par le directeur de la fédération Georges Zünd, également député au Grand Conseil.

Bien que les deux contextes économique et politique ne se ressemblent pas, les problématiques sont très similaires, qu’il s’agisse de formation, de recrutement de personnel qualifié ou encore du contexte des marchés.

Le président de la Fédération française du bâtiment- FFB Bourgogne Franche Comté, Bernard Laborey est très impliqué dans le domaine de la réinsertion professionnelle des jeunes en décrochage et des chômeurs en recherche d’un avenir professionnel. Il est à l’origine d’une structure qui propose des blocs, une forme de modules, visant à détecter dans cette population des capacités permettant d’orienter les personnes vers un métier qui leur convient. Le processus s’apparente à un véritable travail de fourmi, mais qui porte ses fruits, avec un taux de réussite avoisinant les 80% dans la branche du BTP. Cette initiative a retenu l’attention des Vaudois.

Le vice-président de la FFB, Pierre Genzi,  évoque pour sa part le fléau du travail au noir, d’une part, et la pression exercée sur les prix par les entreprises générales d’autre part. La Carte professionnelle mise au point par la Fédération vaudoise a servi de modèle aux Français pour développer une carte comparable, d’abord pour la région, puis au niveau national : «Même si cela ne règle pas le problème du travail au noir dans sa totalité, cette carte est un outil appréciable. »

Plus d’informations: https://www.bourgogne-comte.ffbatiment.fr