Comme ces dernières années, nous devrions encore connaître une ou des périodes de canicule, définies par des températures de 34 degrés et plus.
Or, travailler en plein soleil dans ces conditions peut avoir des conséquences graves pour la santé des travailleurs sur les chantiers.
En cas de canicule, il est primordial pour la santé de respecter les règles suivantes:
- Éviter le plus possible l’exposition au rayonnement solaire et se protéger (lunettes de soleil Anti UV, couvre-chef, crème solaire, vêtements couvrants)
- S’hydrater suffisamment et régulièrement; ne pas attendre d’avoir soif. Boire entre 3 et 6 litres d’eau par jour de forte chaleur.
- Au moindre symptôme de trouble, cesser immédiatement son activité et marquer une pause à l’ombre, si possible sous surveillance pour intervenir en cas de besoin.
Il est également important d’adapter le travail en privilégiant les travaux lourds en matinée, de limiter les tâches physiques les plus pénibles, et d’accorder plus fréquemment des pauses de récupération.
Si un employeur ne prend pas les mesures appropriées dans un délai très bref après avoir été clairement sommé de le faire par la Direction générale de l’emploi et du marché du travail (DGEM), il peut être dénoncé aux autorités pénales conformément à l’art 59 al. 1 lit a de la Loi fédérale sur le travail (LTr).
Interruption de travail pour cause de canicule
Si le critère de canicule est atteint (34°C et plus), que le travail ne peut pas être adapté par des mesures organisationnelles et techniques (notamment aménagement des horaires, travail en atelier ou sur des chantiers en intérieur), l’employeur peut faire appel à la caisse chômage et suspendre le travail. Par ailleurs, la Fédération vaudoise des entrepreneurs et les partenaires sociaux ont créé un fonds santé-sécurité qui permet, dans certains cas, de compléter le montant d’indemnisation versé par la caisse chômage.