Centre de formation des métiers de la construction

L’ambition du Centre de formation des métiers de la construction est de dispenser un apprentissage qualitatif et créatif, connecté aux réalités du terrain, mais également ouvert aux transformations de la société. Dans cette optique, la formation continue, garante de l’adaptation des savoir-faire aux besoins du marché, sera empreinte de deux valeurs cardinales qui participent à l’évolution de nos métiers: la digitalisation et la durabilité.

Chronologie

Début des travaux : Les travaux vont durer 18 mois. L’ouverture définitive du Centre est prévue pour la rentrée d’août 2023. D’ici là, une utilisation anticipée du Nord de la parcelle est prévue.

A qui s’adresse ce centre

Environ 200 apprentis par an, à raison de 5 semaines par année, et 1’750 candidats à la formation continue (en moyenne 3 jours par année) vont prendre possession des lieux.

Organisation en trois zones distinctes

  • Au sud de la parcelle, à son entrée, on trouve le bâtiment principal abritant les locaux dédiés aux formations initiale et continue ainsi que le bâtiment administratif.
  • Dans la zone intermédiaire, un couvert commun rassemble le stockage de matériel nécessaire à la formation initiale, un local de taxation et de quincaillerie ainsi que le stationnement, la station de lavage et la station de carburant destinés aux machines de la formation continue.
  • Le terrain d’exercice grandeur nature, ainsi que le chantier permanent s’implantent, quant à eux, dans la partie la plus septentrionale.

Les étapes clés

Pourquoi un tel centre

Le chantier du Centre de formation des métiers de la construction a débuté il y a quelques mois. L’ambition de ce Centre est de dispenser un apprentissage qualitatif connecté aux réalités du terrain alliant les aspects de sécurité et la coordination entre les corps de métiers, deux éléments essentiels au bon déroulement d’un chantier. La formation continue, garante de l’adaptation des savoir-faire aux besoins du marché, sera empreinte de deux valeurs cardinales qui participent à l’évolution de nos métiers : la digitalisation et la durabilité.

A qui s’adresse ce centre

Environ 200 apprentis maçons par an, à raison de 5 semaines par année, et 1750 candidats à la formation continue (en moyenne 3 jours par année) vont prendre possession des lieux. L’ouverture définitive du Centre est prévue pour la rentrée 2023. Néanmoins, le Nord de la parcelle est déjà utilisé depuis le début de cette année , où l’entier des cours de machiniste des catégories M1, M2, M3, M7 dumper ainsi que les cours de camion-grue y sont donnés. Durant toute la période du projet, M. Nils Rentsch agira comme délégué du Comité Directeur en charge du projet, quant à M. Jean-François Prahin, Chef du Service Conseils et assistances techniques il représentera le maître d’ouvrage.

Jean-François Prahin, architecte et chef du Service Conseils et assistances techniques (CAT)

Cérémonie

Le 29 septembre, s’est tenue la cérémonie de pose de la première pierre du futur centre de formation des métiers de la construction à Echallens en présence des autorités et de la presse locale.

Pour mémoire, ce centre est issu de la volonté de la Fédération vaudoise des entrepreneurs et de l’Ecole de la construction de répondre à la pénurie de main d’œuvre qualifiée, au désintérêt des jeunes pour l’apprentissage et aux évolutions techniques, sécuritaires, environnementales ou législatives des métiers de la construction.

  • Le Conseiller d’Etat Frédéric Borloz a, quant à lui, souligné son attachement à la formation duale. Les initiatives telles que ce nouveau centre sont pour lui un atout majeur dans la valorisation de l’apprentissage et démontre toutes les évolutions carrières possibles après une telle formation.
  • Le Syndic d’Echallens Serge Bornick s’est réjoui de l’arrivée de 200 apprenti·e·s et de 1750 candidat·e·s à la formation continue pour la rentrée d’août 2023. Il a relevé les synergies avec les entreprises de la région et se félicite de compter une douzaine d’emplois supplémentaires sur la commune d’Echallens.
  • M. Nils Rentsch, vice-Président de  la fédération a rappelé que les formations initiales et continues dispensées dans ce nouveau centre de formation seront empreintes de trois valeurs cardinales qui participent à l’évolution des métiers de la construction :
    • la durabilité
    • l’évolution constante des techniques
    • la digitalisation.

M. Renstch a également martelé que ce chantier se voulait exemplaire socialement : la carte professionnelle y est obligatoire et des contrôles sont effectués régulièrement. Cela devrait devenir la norme pour tous les chantiers à l’avenir, mais le maître d’ouvrage doit le vouloir. Pour mémoire, la lutte contre le travail au noir est un des chevaux de bataille de la fédération depuis de nombreuses années.
Enfin, entre réemploi, efficacité thermique et énergétique, l’exemplarité de ce chantier en matière de durabilité a été relevée par tous les intervenants.

Terrain d’exercice et cours pratiques

Dès la phase de conception du projet du Centre de formation des métiers de la construction à Echallens, le maître d’ouvrage a souhaité exploiter au mieux les espaces de la parcelle et ce, durant les 18 mois de travaux.

Dans ce cadre, une utilisation anticipée de la zone extérieure, au nord de la parcelle, a permis un rapatriement des cours pratiques alors dispensés sur le site de l’Isle. Ainsi, depuis le début de l’année 2022, les candidats à un permis de machines de chantier (catégories m1 à m7) bénéficient d’un enseignement pratique et théorique sur un seul et unique site: Echallens.

D’ici fin juin, nous franchirons une nouvelle étape en y organisant également la première session d’examens de grutiers. L’Ecole de la construction et la Fédération vaudoise des entrepreneurs se réjouissent de cette opportunité inédite de formation centralisée et immersive.

Nicolas Mayor, formateur et coordinateur, nous en dit plus sur l’utilisation anticipée du terrain d’exercice à Echallens. https://youtu.be/BVxtEaIdFgw

La structure prend forme

Le chantier du futur centre de formation des métiers de la construction à Echallens avance à grand pas: structure, toiture, les halles prennent forme. Ce qui devait être démoli des bâtiments préexistants sur la parcelle l’ont été et nombre d’éléments ont été déconstruits ou réemployés.

Le fil conducteur du chantier est simple: sans viser de label de performance, tout a été mis en place pour répondre au mieux aux critères de durabilité actuels. En plus de la déconstruction plutôt que de la démolition, le projet prend en compte le réemploi possible de certaines parties des ouvrages existants. Si le site offrait au sud-ouest un bâtiment pouvant abriter des locaux administratifs et de futurs ateliers, en revanche, au sud-est, le bâtiment existant ne proposait pas d’alternative suffisamment intéressante pour être conservé. Cependant, ses anciennes façades en béton lavé – dont les 80 panneaux en béton armé préfabriqués- ont été démontés un à un pour être réinsérés entre les poteaux porteurs préexistants de la nouvelle enveloppe. Ils auront ainsi une deuxième vie. Opération identique pour la charpente en bois et la couverture métallique du toit qui ont été elles aussi démontées et seront réutilisées pour le futur couvert destiné aux machines de chantier. Enfin, on a également conservé les poutres DIN en acier qui servent de chemin de guidage pour les palans des ateliers, tout comme la structure et les cloisons de la partie administrative.

Si le réemploi et le recyclage font partie de l’économie circulaire, ils diffèrent toutefois par leur définition: le recyclage conserve la matière (la porte broyée devient un panneau en particules), tandis que le réemploi conserve la fonction (une porte reste une porte) ou la forme (une porte devient un élément de cloison). Les avantages du réemploi sont multiples: conservation de l’énergie grise, réduction des émissions de CO2, économie de matières premières, recours à une main-d’œuvre locale ou encore maintien de savoir-faire artisanaux. Si sur le terrain le réemploi est encore rare, c’est probablement en raison de normes constructives contraignantes, de l’allongement des délais ou en regard de son coût qui peut vite prendre l’ascenseur selon le projet.

Jean-François Prahin, architecte et chef du Service Conseils et assistances techniques (CAT) nous en dit plus sur cette approche aussi rationnelle qu’écologique.

La toiture en shed: une solution durable pour une luminosité optimale

Les travaux du futur centre de formation des métiers de la construction à Echallens battent leur plein. Après la structure, place à la mise hors d’eau. Passage obligé d’un édifice, la mise hors d’eau signifie que le bâtiment est imperméable aux intempéries et implique la mise en place de la charpente et de la toiture. Cette étape est l’occasion d’évoquer les choix opérés par le maître d’ouvrage sur le toit des halles: une toiture en shed. Inspirée des constructions industrielles anglaises du 19e siècle, cette disposition s’adapte parfaitement à la conception de bâtiments durables. La particularité de la toiture en shed réside dans sa structure composée de deux versants de pentes différentes. Cette configuration présente plusieurs avantages, notamment en termes d’impact environnemental. Grâce aux vitrages orientés vers le nord, la toiture permet en effet un apport généreux de lumière, sans laisser entrer directement la chaleur du soleil. Ainsi, les espaces intérieurs bénéficient d’une luminosité abondante et uniforme, créant un confort intérieur optimal, même dans des volumes importants. Afin de favoriser la circulation d’air, une partie des vitrages peut également être ouverte. Cette ventilation naturelle contribue au rafraîchissement des espaces durant les saisons chaudes, réduisant ainsi les besoins en éléments constructifs supplémentaires tels que les stores, la ventilation ou la climatisation.

Jean-François Prahin, architecte et chef du Service Conseils et assistances techniques (CAT), nous en dit plus sur ces structures en dents de scie.

 

Afin d’accompagner les évolutions techniques et organisationnelles des métiers de la construction, la Fédération vaudoise des entrepreneurs cherchait un lieu propice au développement de la formation continue ainsi que les cours destinés aux machinistes et grutiers. L’opportunité, qui s’est trouvée à Echallens, a également permis de déménager la halle des maçons de Tolochenaz. Ainsi, des espaces à l’Ecole de la construction de Tolochenaz ont été libérés ouvrant la voie à des collaborations avec des organismes tels que Techniques du Bâtiment (TBS). Créé en 2022, TBS réunit l’Association cantonale vaudoise des installateurs-électriciens (EIT.vaud) et l’Association vaudoise des installateurs de chauffage et de ventilation (AVCV).
L’objectif du centre de formation des métiers de la construction à Echallens est de proposer des formations continues enrichies dans un confort accru et proches des réalités du marché. Enfin, dans le but de sensibiliser les jeunes au-delà d’un programme de formation déjà très complet, le centre de formation favorisera les synergies entre formation continue et celle des apprentis.

Découvrez en vidéo comment ce déménagement marque un tournant dans notre engagement envers la formation.

Un bâtiment de type industriel faisant la part belle au réemploi

Dès le début du projet, la Fédération vaudoise des entrepreneurs et l’Ecole de la construction, ont souhaité mettre en place un projet modèle intégrant les nouvelles préoccupations constructives et mettre à profit le concept de réemploi à des fins pédagogiques. Alors qu’il était possible de raser l’ancien bâtiment datant de 1984 et de construire à neuf pour le même prix, il a été décidé d’analyser, répertorier, déconstruire, trier, stocker et réemployer un maximum de matériaux. Par ailleurs,

Les sondes de géothermie existantes sur le site, mais jamais utilisées, ont permis le recours à un système de pompe à chaleur. Enfin, les éléments en béton qui ne pouvaient pas être réemployés ont été concassés et recyclés notamment pour servir d’assise aux fondations. Cette réalisation démontre non seulement les avantages en matière de développement durable (réduction d’énergie griseet de transport), mais également que le réemploi est possible grâce à la volonté du maître d’ouvrage et la coordination de tous les acteurs.

Découvrez dans cette vidéo la manière dont le réemploi peut faire évoluer notre pratique et notre regard sur le bâti, en alliant ingéniosité, économie d’énergie et respect de l’environnement.

Prendre part au projet

Dans le cadre de la construction du centre de formation à Echallens, la Fédération vaudoise des entrepreneurs met au concours l’adjudication des travaux des nombreux corps de métiers impliqués par un tel projet.


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Liste des adjudicataires

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